Rating Changes

Global press release

8 December, 2021
  • 9 out of 10 people live in countries where civic freedoms are severely restricted
  • Country downgrades include Poland, Singapore, Nicaragua, Jordan and South Africa
  • Detention of protesters is the top violation of civic freedoms in 2021
  • COVID-19 continues to be used as a pretext to restrict rights across the globe

The fundamental rights to freedom of expression, assembly and association continue to deteriorate year after year worldwide, according to a global report released today by the CIVICUS Monitor, an online research platform that tracks fundamental freedoms in 197 countries and territories. The new report, People Power Under Attack 2021, shows that the number of people living in countries with significant restrictions on civic rights, including the freedoms of expression, association and peaceful assembly, amount to almost 89% of the population this year.

The CIVICUS Monitor data shows that year after year, there is significantly less space for people to exercise fundamental freedoms: only 3.1% of the world’s population lives in countries rated as ‘open’.

Nearly two billion people live in countries with the worst rating, ‘closed’, where the authorities are routinely allowed to imprison, injure and kill people for attempting to exercise their fundamental freedoms. China, Saudi Arabia, Turkmenistan and 21 other countries fall under this category - Nicaragua and Belarus joined their ranks this year.

It is nearly two years since the start of the COVID-19 pandemic and the virus is having a dire impact on civic freedoms globally, one that will have lasting impact if remedial action is not taken. Our research shows the detention of protesters and the use of restrictive laws to muzzle dissent are becoming more prevalent, as governments use the pandemic to introduce or implement additional restrictions on civic freedoms.

“Governments across the world are setting a very dangerous precedent by using the health emergency as a smokescreen to crack down on protests and enact or amend legislation that will further limit peoples’ rights. Specifically, disinformation legislation is being enacted and used to criminalise speech, a concerning practice that could become the new norm to crush dissent,” said Marianna Belalba Barreto, Civic Space Cluster Lead.

This year, 13 countries have been downgraded and only one improved their rating. The CIVICUS Monitor is particularly concerned about civic space restrictions in Europe, where four countries dropped a rating: Belarus, Belgium, Czech Republic, and Poland. Europe has the greatest number of ‘open’ countries, but year after year we continue to see signs of serious deterioration.

Also alarming is the deterioration of civic space conditions in Africa, where South Africa, Botswana, Mali and Mozambique all dropped ratings. In the Americas, Nicaragua joined Cuba in our worst category, ‘closed’. The Middle East and North Africa retained its status as the region with the worst civic rights record, with Jordan being downgraded to ‘repressed’. In Asia, Singapore also fell into the ‘repressed’ category, as a persistent clamp down on dissent and opposition voices continues.

“What we are seeing is not a proportional reaction to a health emergency, where restrictions are meant to be extraordinary measures to deal with a crisis that is temporary. On the contrary, governments are using the pandemic as a pretext to further accelerate the crackdown on human rights that we have been documenting over the past years.”

Although only one country - Mongolia - improved its rating in 2021, it is important to highlight the resilience of civil society. Governments have not been successful in silencing alternative voices or limiting their activism. Despite increasing restrictions, civil society has found ways to continue to speak up and claim their rights.

Over twenty organisations collaborate on the CIVICUS Monitor, providing evidence and research that help us target countries where civic freedoms are at risk. The Monitor has posted more than 550 civic space updates in the last year, which are analysed in People Power Under Attack 2021.

Civic freedoms in 197 countries and territories are categorised as either closed, repressed, obstructed, narrowed or open, based on a methodology that combines several data sources on the freedoms of association, peaceful assembly and expression.

INTERVIEWS

For more information or to arrange an interview, please contact:

matthew.reading-smith@civicus.org and media@civicus.org


résumé global

8 Décembre, 2021
  • Neuf personnes sur dix vivent dans des pays où les libertés civiques sont fortement restreintes
  • Parmi les pays déclassés on compte la Pologne, Singapour, le Nicaragua, la Jordanie et l'Afrique du Sud
  • La détention de manifestants a été la violation des libertés civiques la plus fréquente en 2021
  • Dans tout le monde, la COVID-19 est utilisée comme prétexte pour restreindre de droits

Les droits fondamentaux à la liberté d'expression, de réunion et d'association continuent de se détériorer année après année dans le monde entier selon un rapport international publié aujourd'hui par le CIVICUS Monitor, une plateforme de recherche en ligne qui fait un suivi des libertés fondamentales dans 197 pays et territoires. Le nouveau rapport, intitulé « Le pouvoir du peuple sous attaque 2021 », montre que le nombre de personnes vivant dans des pays où les droits civiques, notamment les libertés d'expression, d'association et de réunion pacifique, font l'objet d'importantes restrictions s'élève à près de 89 % de la population mondiale cette année.

Les données du Monitor CIVICUS montrent qu'année après année, l'espace pour l'exercice des libertés fondamentales se réduit considérablement : seuls 3,1 % de la population mondiale vivent dans des pays dont l'espace civique est qualifié d'« ouvert ».

Environ deux milliards de personnes vivent dans des pays classés dans la pire catégorie, celle de « fermé », où l'on permet régulièrement aux autorités d'emprisonner, blesser ou tuer des personnes pour avoir tenté d'exercer leurs libertés fondamentales. La Chine, l'Arabie saoudite, le Turkménistan et vingt-et-un autres pays qui se trouvent dans cette catégorie ont été rejoints cette année par le Nicaragua et la Biélorussie.

Près de deux ans se sont écoulés depuis le début de la pandémie de COVID-19 et le virus est en train d'avoir un impact désastreux sur les libertés civiques dans le monde qui sera durable si des mesures correctives ne sont pas prises. Nos recherches montrent que la détention de manifestants et le recours à des lois restrictives pour museler la contestation sont de plus en plus fréquents, les gouvernements ayant profité de la pandémie pour introduire ou mettre en œuvre des restrictions supplémentaires aux libertés civiques.

« Les gouvernements du monde entier sont en train de créer un précédent très dangereux en utilisant l'urgence sanitaire comme un écran de fumée pour masquer la répression de la contestation et adopter ou modifier des lois qui limiteront encore davantage les droits des populations. Plus précisément, ils adoptent et utilisent des lois sur la désinformation pour criminaliser l'expression, une pratique inquiétante qui pourrait devenir la nouvelle norme pour écraser la dissidence », affirme Marianna Belalba Barreto, responsable du groupe de travail sur l'espace civique.

Cette année, treize pays ont chuté dans le classement et seul un est monté. Le CIVICUS Monitor est particulièrement préoccupé par les restrictions de l'espace civique en Europe, où quatre pays ont vu leur classement se dégrader : la Biélorussie, la Belgique, la République tchèque et la Pologne. L'Europe compte le plus grand nombre de pays « ouverts », mais, année après année, nous continuons à observer des signes d'une détérioration profonde.

L'affaiblissement de l'espace civique en Afrique est également alarmant et cela se reflète dans le déclassement de l'Afrique du Sud, du Botswana, du Mali et du Mozambique. Sur le continent américain, le Nicaragua a rejoint Cuba dans la catégorie « fermé », la plus basse de notre classement. Le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord ont conservé leur statut de région présentant le pire bilan en matière de droits civiques et la Jordanie a contribué à cela en rejoignant la catégorie « réprimé ». En Asie, Singapour a aussi été classée dans la catégorie « réprimé », en raison de la constante répression de la contestation et des voix de l'opposition.

« Ce que l'on voit n'est pas une réaction proportionnelle à une urgence sanitaire, où des restrictions sont censées être des mesures extraordinaires pour faire face à une crise temporaire. Au contraire, les gouvernements utilisent la pandémie comme un prétexte pour accélérer encore la répression des droits de l'homme que nous avons documentée ces dernières années. »

Bien que la Mongolie soit le seul pays qui est monté dans le classement en 2021, il est important de souligner la résilience de la société civile des autres pays. Les gouvernements n'ont pas réussi à réduire au silence les voix discordantes ou à limiter leur militantisme. Malgré les restrictions croissantes, la société civile a trouvé des moyens de continuer à s'exprimer et à revendiquer ses droits.

Plus de vingt organisations collaborent au sein du Monitor CIVICUS et fournissent des preuves et des recherches qui nous aident à cibler les pays où les libertés civiques sont en danger. L'année dernière le Monitor CIVICUS a publié plus de 550 mises à jour sur l'espace civique, lesquelles sont analysées dans le rapport « Le pouvoir du peuple sous attaque 2021 ».

Les libertés civiques de 197 pays et territoires ont été classées dans une des cinq catégories disponibles, soit fermé, réprimé, obstrué, rétréci ou ouvert, selon une méthodologie qui combine plusieurs sources de données sur les libertés d'association, de réunion pacifique et d'expression.

Télécharger le rapport


resumen global

8 Diciembre, 2021
  • 9 de cada 10 personas viven en países donde las libertades cívicas están muy restringidas
  • Entre los países que han bajado de categoría se encuentran Polonia, Singapur, Nicaragua, Jordania y Sudáfrica
  • La detención de manifestantes ha sido la principal violación de las libertades cívicas en 2021
  • La COVID-19 sigue utilizándose como pretexto para restringir derechos en todo el mundo

Los derechos fundamentales a la libertad de expresión, reunión y asociación continúan deteriorándose año tras año en todo el mundo, según un informe global publicado hoy por CIVICUS Monitor, una plataforma de investigación digital que realiza el seguimiento de las libertades fundamentales en 197 países y territorios. El nuevo informe, El poder ciudadano bajo ataque 2021, muestra que el número de personas que viven en países con restricciones significativas a los derechos cívicos, incluidas las libertades de expresión, asociación y reunión pacífica, asciende a casi el 89% de la población este año.

Los datos del CIVICUS Monitor muestran que, año tras año, hay un espacio significativamente menor para que las personas ejerzan las libertades fundamentales: sólo el 3,1% de la población mundial vive en países calificados como "abiertos".

Casi 2.000 millones de personas viven en países con la peor calificación, "cerrados", en los que las autoridades pueden encarcelar, herir y matar a personas por intentar ejercer sus libertades fundamentales. China, Arabia Saudí, Turkmenistán y otros 21 países entran en esta categoría, y este año se han sumado Nicaragua y Bielorrusia.

Han pasado casi dos años desde el inicio de la pandemia de COVID-19 y el virus está teniendo un impacto nefasto en las libertades cívicas en todo el mundo, que tendrá repercusiones duraderas si no se toman medidas correctivas. Nuestra investigación muestra que la detención de manifestantes y el uso de leyes restrictivas para acallar la disidencia son cada vez más frecuentes, ya que los gobiernos utilizan la pandemia para introducir o aplicar restricciones adicionales a las libertades cívicas.

"Los gobiernos de todo el mundo están sentando un precedente muy peligroso al utilizar la emergencia sanitaria como cortina de humo para reprimir las protestas y promulgar o modificar leyes que limitarán aún más los derechos de las personas. En concreto, se están promulgando leyes de desinformación que se utilizan para criminalizar la expresión, una práctica preocupante que podría convertirse en la nueva norma para reprimir la disidencia", ha declarado Marianna Belalba Barreto, responsable del área de Espacio Cívico.

Este año, 13 países han visto empeorada su calificación y sólo uno la ha mejorado. El CIVICUS Monitor está especialmente preocupado por las restricciones del espacio cívico en Europa, donde cuatro países han visto rebajada su calificación: Bielorrusia, Bélgica, República Checa y Polonia. Europa tiene el mayor número de países en la categoría "abierto", pero año tras año seguimos observando signos de grave deterioro.

También es alarmante el deterioro de las condiciones del espacio cívico en África, donde Sudáfrica, Botsuana, Mali y Mozambique empeoraron su calificación. En América, Nicaragua se sumó a Cuba en la categoría más restrictiva, " cerrado ". Oriente Medio y el Norte de África mantienen su estatus de región con el peor historial de derechos cívicos, y Jordania baja a la categoría de "represivo". En Asia, Singapur también ha entrado en la categoría de "represivo", ya que continúa la persistente represión de la disidencia y de las voces de la oposición.

"Lo que estamos viendo no es una reacción proporcionada a una emergencia sanitaria, en la que las restricciones pretenden ser medidas extraordinarias para hacer frente a una crisis que es temporal. Por el contrario, los gobiernos están utilizando la pandemia como pretexto para acelerar aún más la represión de los derechos humanos que hemos estado documentando en los últimos años", dijo Belalba.

Aunque sólo un país, Mongolia, ha mejorado su calificación en 2021, es importante destacar la resistencia de la sociedad civil. Los gobiernos no han conseguido silenciar las voces alternativas ni limitar su activismo. A pesar de las crecientes restricciones, la sociedad civil ha encontrado formas de seguir hablando y reclamando sus derechos.

Más de veinte organizaciones colaboran en el CIVICUS Monitor, aportando evidencias y estudios que nos ayudan a identificar los países donde las libertades cívicas están en peligro. El Monitor ha publicado más de 550 actualizaciones del espacio cívico en el último año, que se analizan en El poder ciudadano bajo ataque 2021.

El estado de las libertades cívicas en los 197 países y territorios ha sido clasificado como “cerrado”, “represivo”, “obstruido”, “estrecho” y “abierto”, de acuerdo con una metodología que combina varias fuentes de datos sobre las libertades de asociación, reunión pacífica y expresión.

Descargar informe


بيان صحفي

  • تسعة من كل عشرة أشخاص يعيشون في بلدان تخضع فيها الحريات المدنية لقيود شديدة
  • من بين الدول التي تراجع تصنيفها: بولندا وسنغافورة ونيكاراغوا والأردن وجنوب إفريقيا
  • اعتقال المتظاهرين هو أبرز انتهاك للحريات المدنية مُبلَّغ عنه في عام 2021
  • تَمّ استخدام كوفيدـ19 كذريعة لتقييد الحقوق في جميع أنحاء العالم

تستمر الحقوق الأساسية في حرية التعبير والتجمع وتكوين الجمعيات في التدهور عامًا بعد عام في جميع أنحاء العالم ، وفقًا لتقرير عالمي صدر عن سيفيكوس مونيتور ، وهو تعاونٌ بحثيٌّ مستمر يتعقب الحريات الأساسية في 197 دولة وإقليم. يُظهر التقرير الجديد ، الذي يحمل عنوان "سلطة الشعب تحت الهجوم 2021" ، أن عدد الأشخاص القاطنين في البلدان التي تفرض قيودا خطيرة على الحقوق المدنية ، بما في ذلك حرية التعبير وتكوين الجمعيات والتجمع السلمي ، يصل إلى ما يقرب من 89٪ من سكان العالم هذا العام.

وتُظهر بيانات سيفيكوس مونيتور صورةً مثيرةً للقلق تعكس وجود فضاء مقيد بشكل صارم سنةً تلو الأخرى: يعيش 3,1 في المائة فقط من سكان العالم في بلدان تصنَّف بأنها مفتوحة.

يعيش حوالي ملياري شخص في بلدان مصنفة في أسوأ فئة ، وهي فئة "المغلقة" ، حيث يُسمح اعتيادياً للسلطات بسجن أو إصابة أو قتل الأشخاص الذين يمارسون حرياتهم الأساسية. انضمت نيكاراغوا وبيلاروسيا هذا العام إلى الصين والمملكة العربية السعودية وتركمانستان و21 دولة أخرى تندرج في هذه الفئة.

مرت قرابة سنتين على بداية انتشار كوفيدـ19. للفيروس تأثير وخيم على الحريات المدنية في جميع أنحاء العالم والذي سيكون له تأثير دائم إذا لم يتم اتخاذ إجراءات تصحيحية. يُظهر بحثنا أن احتجاز المتظاهرين واستخدام القوانين المقيدة لإسكات المعارضة من أكثر الأساليب انتشارًا ، حيث تستخدم الحكومات الوباء لفرض أو تنفيذ قيود إضافية على الحريات المدنية.

قالت ماريانا بيلالبا باريتو ، قائدة مجموعة الفضاء المدني في سيفيكوس، "تضع الحكومات في جميع أنحاء العالم، سابقة خطيرة للغاية باستخدام حالة الطوارئ الصحية كذريعة لقمع الاحتجاجات وسن أو تعديل التشريعات التي من شأنها تقييد حقوق الناس بشكل أكبر. على وجه التحديد ، يتم سن تشريعات التضليل واستخدامها لتجريم التعبير ، وهي ممارسة مقلقة يمكن أن تصبح معيارًا جديدًا لسحق المعارضة."

تغيرت تصنيفات الفضاء المدني في 14 بلدًا مقارنة بالسنة الماضية. تفاقم الوضع في 13 بلدًا وتحسّن في بلدٍ واحدٍ فقط. تعرب منظمة سيفيكوس مونيتور عن قلقها بشكل خاص بشأن القيود المفروضة على الفضاء المدني في أوروبا ، حيث تراجع تصنيف 4 دول: بيلاروسيا وبلجيكا وجمهورية التشيك وبولندا. رغم وجود أكبر عدد من البلدان "المفتوحة" في أوروبا، غير أننا لا زلنا نشهد علامات التدهور الخطير عامًا بعد عام.

ومن المثير للقلق أيضًا تدهور ظروف الفضاء المدني في إفريقيا ، حيث تراجعت تصنيفات كل من جنوب إفريقيا وبوتسوانا ومالي وموزمبيق. و في الأمريكتين ، انضمت نيكاراغوا إلى كوبا في أسوأ فئة من تصنيفات الفضاء المدني: "مغلقة". مازالت منطقة الشرق الأوسط وشمال أفريقيا تحتضن بعض أكثر الأنظمة قمعيةً في العالم ، حيث تراجع تصنيف الأردن من معرقل إلى قمعي. في آسيا ، وقعت سنغافورة أيضًا في فئة "قمعية" ، مع استمرار الخنق المستمر للمعارضة وأصواتها.

top 10 violations, arabic

"ما نراه ليس رد فعل نسبيًا على حالة طوارئ صحية ، حيث يُقصد بالقيود أن تكون تدابير استثنائية للتعامل مع أزمة مؤقتة. على العكس من ذلك ، تستخدم الحكومات الوباء كذريعة لتسريع حملة القمع ضد حقوق الإنسان التي دأبنا على توثيقها على مدى السنوات الماضية ".

على الرغم من تحسن تصنيف دولة واحدة فقط في عام 2021 ، فمن المهم تسليط الضوء على مرونة المجتمع المدني. لم تنجح الحكومات في إسكات الأصوات المعارضة أو الحد من نشاطها. على الرغم من القيود المتزايدة ، وجد المجتمع المدني طرقًا لمواصلة التحدث والمطالبة بحقوقهم.

انخرطت أكثر من 20 منظمة ذات خبرة بحثية من أنحاء العالم في جهود سيفيكوس مونيتور بهدف تقديم قاعدة البيانات اللازمة للعمل على استهداف البلدان التي تتعرض فيها الحريات المدنية للخطر. نشر سيفيكوس مونيتور أكثر من 550 مستجدا عن الفضاء المدني في العام الماضي ، وهو ما اعتمد عليه التحليل الوارد في سلطة الشعب تحت الهجوم 2021.

يُصْدِر سيفيكوس مونيتور تصنيفات للفضاء المدني لـ197 بلدا وإقليما بهدف إجراء مقارنات على الصعيد العالمي ورصد الاتجاهات مع مرور الوقت. ويُصنَّف الفضاء المدني في كل دولةٍ في إحدى الفئات ـ مفتوح أو مقيّد أو معرقل أو قمعي أو مغلق ـ بناءً على منهجية تجمع بين العديد من مصادر البيانات المتعلقة بحرية تكوين الجمعيات وحرية التجمع السلمي وحرية التعبير.

المقابلات

لمزيد من المعلومات أو لترتيب مقابلة ، يرجى الاتصال بـ:

media@civicus.org

تنزيل التقرير الكامل